Jeudi 3 mars
Je me décide de me rendre au Salon de l'agriculture, Porte de Versailles, proche de chez moi. Cela fait plus de 30 ans que je n'y ai pas mis les pieds. J'ai comme une envie de respirer l'air de la campagne au milieu de Paris.
Un peu partout dans les allées du salon et aussi sur leur t-shirt, on peu lire ce slogan très fort, le cri de desespoir des éleveurs.
19h, la nuit tombe sur le salon.
Les allées se vident, les bêtes vont enfin pouvoir se reposer dans le calme.
Il fait déjà nuit noire dehors.
Mon tram est à quai, je vais pouvoir revenir en ville.
A travers le paysage qui défile je pense à tous ces animaux si attendrissants que j'ai vus aujourd'hui, et qui finiront pour la plupart dans nos assiettes... Ca me rend triste...