De droite à gauche : Arthur Igual, Agnès Jaoui, Laurent Lafitte, Bruno Putzulu, le réalisateur Brice Cauvin.
Mardi 3 mars
Ce soir à 20h est projeté en avant-première "L'Art de la fugue" en présence d'une grande partie de l'équipe du film.
Me voici dans la salle. Je vois quelques rangs réservés pour les invités et l'équipe du film qui assistera à la projection.
Le premier rang de face étant réservé, je me place sur le côté; mes photos risquent d'être moins bien...
Je m'installe. La salle commence à se remplir, et j'ai une idée en tête: aller faire des photos au photocall, avec tous les photographes professionnels. Cette fois-ci il se trouve juste à l'entrée de la salle.
Je demande à la spectatrice derrière moi de me garder ma place.
Me voici près des photographes officiels mais sur le côté du photocall.
Les premiers invités arrivent, puis les acteurs.
Photos des femmes d'abord, c'est aujourd'hui la journée de la femme..
Ensuite ce sera les hommes, mais, dommage, Nicolas Bedos et Benjamin Biolay ne sont pas là.
Pas facile de faire des photos avec les flashes puissants des autres photographes, mais j'ai bien aimé, c'était une expérience.
Maintenant il est temps que je regagne ma place, l'équipe du film va se présenter dans la salle.
Laurent Lafitte, Agnès Jaoui, Brice Cauvin, Stephen Mc Cauet, Erwan Marinopoulos. Le réalisateur fait venir tous ceux qui ont participé au film.
D'après le roman de Stephen McCauet, le film raconte la vie perturbée de trois frères qui n'ont pas l'air bien dans leur vie de couple.
Patrick (joué par Laurent Lafitte), en couple homosexuel, ne sait pas comment faire pour quitter son ami Arthur (joué par Bruno Putzulu) qui leur cherche une maison à acheter pour finaliser leur union.
Tony (joué par Nicolas Bedos) doit bientôt se marier avec Loreen (joué par Elodie Frégé) mais il tombe amoureux d'une autre.
Ryan (joué par Benjamin Biolay) vient de se séparer de sa femme et retourne vivre chez ses parents. Il est mal dans sa peau et voudrait la reconquérir.
Nous sommes spectateurs de leurs névroses; ils hésitent à prendre des décisions, par peur du regard des autres ou de la facilité, et restent à subir la vie de peur de blesser l'autre. Et au milieu d'eux, les parents (Marie-Christine Barrault et Guy Marchand) qu'ils ne veulent pas décevoir. Ils sont tous très attachants.
Une analyse sur nos propres choix de vie: Sommes nous vraiment heureux, avons nous fait le bon choix, peut-on encore changer de vie ?
Durant la projection, un homme vient s'asseoir au milieu de la rangée réservée, qui était finalement restée vide. C'est le réalisateur, Brice Cauvin.
Dès la fin du film, toute la salle applaudit ainsi que le réalisateur; je le vois bien car il est tout près de moi.
Lorsque les lumières se rallument, les spectateurs viennent à la rencontre des acteurs qui sont dans la salle. Dans les allées on a droit à un bon moment de convivialité, de congratulations, d'embrassades, de remerciements, car j'ai cru comprendre que ce film a mis près de 3 ans à sortir après le tournage, suite à un gros problème entre le producteur et le réalisateur...
Très sympathiques, le réalisateur Brice Cauvin et le romancier Stephen McCauet. Nous leur avons demandé pourquoi il n'y a pas eu de débat après la représentation. Cela aurait été intéressant. Le réalisateur nous a dit : "c'est qu'après ça fini tard!".
Bon, il y a bien eu ensuite un cocktail, uniquement avec les gens de la profession, et ça a fini tard...
23h30, il est temps que je rentre. Après cette agréable soirée, (mais pour ma part, le film ne m'a pas marqué) me voici dehors. Je marche pour rejoindre mon bus sur la place de la Concorde.
Tout proche du Gaumont, je passe devant l'Opéra Garnier, il fait nuit noire.