Jean DUJARDIN chez Denisot et chez Drucker (20/02/2013)

Jeudi 19 février 2013.

Il est 17h quand j'arrive dans la file d’attente pour assister au Grand Journal de Michel Denisot. J’y vais de temps en temps, quand je suis intéressée par une personnalité, mais je ne fais pas de reportage car on ne peut pas faire de photos si on assiste à l'émission.

Cette fois-ci, je vais tout de même faire mon premier reportage chez Denisot, mais donc sans photos des invités.

Le studio est situé dans l'ancien siège de Canal+, quai André-Citroën à Paris en bord de Seine, et à trois stations de RER de chez moi. Il faut descendre à la station Javel, RER ou métro. La gare ressemble à une pagode.

L’entrée au Grand Journal de Denisot, comme au Petit Journal de Barthès, est très stricte. La carte d’identité doit être déposée à la sécurité, puis le passage au vestiaire est obligatoire, rien dans les mains, rien dans les poches. Ensuite c’est un passage au scanner sur tout le corps, et si on sonne il faut savoir pourquoi.

Lorsque je suis entrée pour la première fois sur le plateau du Grand Journal, il me semblait que j’étais entrée dans ma télé : c'est exactement la même image que lorsque l’on regarde l’émission chez soi.

Les organisatrices nous placent. Je demande à être placée face à Jean Dujardin lorsqu'il sera sur le plateau, je suis venue pour lui, je ne veux pas le voir de dos.

Au milieu du studio, une table tout en longueur avec quatre sièges de chaque côté pour les invités et un siège en bout de table pour Michel Denisot, qui est dos au grand écran. Derrière lui, cinq rangées de bancs en gradin sur rail qui se séparent et laissent voir une scène sur laquelle se produisent les concerts en live et l'arrivée des invités. C'est le mur qui s'ouvre et se referme. Le public est assis sur les gradins et se laisse glisser sur les rails lors de la fermeture du mur.

Le jour où j'ai assisté au Grand Journal pour la première fois, je m'étais placée sur ces gradins. Le mur était ouvert, la chanteuse Camille se produisait sur scène avec ses musiciens. A la fin de sa chanson, le chauffeur de salle nous dit : "On va refermer le mur. Tenez vous;" (moi je pensais qu'on allait tous se lever). Je vois les gradins de chaque extrémité se rejoindre.

Michel Denisot arrive un bon moment avant que l’enregistrement ne commence. Sourire aux lèvres, il nous dit bonjour et s’assoit à sa place habituelle. Très calme, il regarde son Ipad posé sur le bureau au cas où il y aurait une nouvelle dépêche, et reste en relation continuelle avec la régie grâce à son oreillette. Arrivent un coiffeur avec sa bombe de laque pour rectifier son brushing, puis une maquilleuse avec ses kleenex et une autre fille qui passe sa brosse scotch sur sa veste pour qu'elle soit impeccable..

L’enregistrement se fait devant nous, en deux parties et en léger différé. La première partie avec les invités peut-être diffusée le soir même ou le lendemain. Cette fois-ci c’est Jean Dujardin et Cécile de France sur le plateau pour la sortie de leur film : Möbius. C’est pour eux que je me suis inscrite.

Michel Denisot les annonce et je le vois se retourner pour les accueillir; le mur s'est ouvert. Jean Dujardin toujours aussi charmeur et amusant. Cécile de France a changé, j'ai eu du mal à la reconnaître avec ses cheveux mi-longs. Elle est toujours aussi jolie.

Après l'interview de Denisot avec ses invités, tout le public doit quitter le plateau. Michel Denisot s'entretient avec ses collaborateurs pour la partie du direct de 19h10 qui concerne l'information du jour et le sujet de discussion sur l'actualité.

Après cette pause d'environ une petite demi-heure dans une salle à côté (et interdiction de sortir), on nous demande de regagner nos places respectives.

C'est l'enregistrement du Grand Journal. Il est 19h10. Nous assistons au débat sur un sujet de l'actualité du jour avec des invités. Puis les Guignols et la météo de Doria.

L'enregistrement se termine à 20h05. Michel Denisot remercie ses invités, se lève, discrètement il sourit au public, fait un geste de la tête comme pour nous remercier d'être venus, puis quitte le plateau.

Nous n'avons plus qu'à faire la queue pour récupérer nos affaires au vestiaire.

Et oui, c'est la fin de mon reportage, c'est la première fois que j'écrivais sur ce sujet. J'ai trouvé très intéressant de connaître les coulisses de cette émission très cotée.

Par contre, ce que je n'ai pas aimé: L'attente de 30 minutes; le sujet d'actualité, car parfois on tombe mal, mais on ne peut pas le savoir lors de l'inscription. (une fois, je suis mal tombée, j'ai eu droit au sujet sur "l'euthanasie", pas drôle...).

Mais si, des photos vous en aurez, car le lendemain j’ai réalisé qu’ils allaient tous les deux (Dujardin et Cécile) enregistrer le "Vivement Dimanche" chez Michel Drucker, toujours pour la promo du film : Möbius. L’invité de ce "Vivement Dimanche" est donc Jean Dujardin. Alors pour une fois, je n’assiste pas à l’émission et je reste dehors pour faire des photos (ci-dessous) de l’arrivée de tous les artistes. Bon, toujours frustrant quand même de ne pas assister à l’émission...